Un matin, on se réveille. Et le monde a changé ! »

Les œuvres de l’illustrateur suédois Simon Stålenhag expriment ainsi le désarroi d’après l’évènement, que celui-ci soit d’origine extra-terrestre, artificielle ou humaine. Nos congénères s’y font rares, au profit d’étendues désertiques, enneigées ou détrempées, souvent peuplées de machines et de créatures venues d’ailleurs.

Plus que dystopique, un univers nostalgique, comme au regret d’un autre futur, souhaité, désiré mais perdu. Métaphore d’une civilisation essoufflée, désormais empêtrée dans des problématiques qui la dépassent, préférant délaisser son libre-arbitre pour se réfugier dans les immensités virtuelles. Jusqu’à abandonner le terrain du réel à d’autres forces, encore méconnues.

https://laspirale.org/peinture-516-simon-stalenhag-tales-from-the-loop.html

http://simonstalenhag.se/